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Sur le bout du banc / 19 octobre 2024

No 165 – Le reel de l’aveugle – avec Jean Cantin, Louis-Philippe Pharand & Jacques Landry

Avec Jean Cantin, Louis-Philippe Pharand et Jacques Landry (podorythmie privée de Dana Whittle), tous membres de la « gang » Au Bout du Rang. Cet épisode fait partie de la mini-série des récoltes filmée lors des portes ouvertes de l’UPA le 8 septembre 2024 à Saint-Félix-de-Valois. En voyageant en Abitibi avec Le Rêve du Diable, j’avais fait la rencontre de l’excellent violoneux Marc Perreault. Il avait sa version personnelle du Reel de l’aveugle. Plus tard en découvrant les archives de Joseph Allard (RCA Victor), j’ai réalisé toute l’importance et l’influence de sa musique qui se retrouve dans le répertoire de presque tous les violoneux du Québec et d’ailleurs aussi. Dès les années 1920 à Montréal, on enregistrait déjà et amplement quantité de musique folklorique du bon vieux temps (qui était jeune alors!). Je crois que le disque 78 tours a ainsi contribué grandement à la diffusion et la popularité de cette musique. On achetait des disques et on se forgeait des versions souvent bien différentes de celle du vinyle. Ainsi va la création et l’imagination dans la pratique de la tradition.

With Jean Cantin, Louis-Philippe Pharand et Jacques Landry (Dana on private feet), all members of the “gang” Au Bout du Rang. This episode is part of the Harvest mini-series filmed during the UPA open house on September 8, 2024 in Saint-Félix-de-Valois. While traveling in the Abitibi region of Québec with Le Rêve du Diable, I met excellent fiddler Marc Perreault. He had his own version of Le Reel de l’aveugle. Later, when I discovered the archives of Joseph Allard (RCA Victor), I realized the importance and influence of his music, which can be found in the repertoire of most Québec fiddlers as well as elsewhere. As early as the 1920s in Montréal, folk music from the “good old days” (when I was still young!) was already being recorded. I believe that the 78 rpm record greatly contributed to the dissemination and popularity of this music. We bought records and created versions that were often very different from the vinyl version. This is how creation and imagination become part of tradition.